"Not a Pax Americana" – réflexions cinéphiles…

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Pitch « explicatif »

« What kind of peace do I mean and what kind of a peace do we seek? Not a Pax Americana enforced on the world by American weapons of war. (…) we must re-examine our own attitude (…) toward the Soviet Union, (…) our most basic common link is that we all inhabit this small planet. We all breathe the same air. We all cherish our children’s futures. And we are all mortal. »

John F. Kennedy, American University Commencement Address, Washington D.C., 10 juin 1963.

Ces mots que l’on peut entendre dans les opening credits de JFK de Oliver Stone (1991) m’ont beaucoup marqué lorsque je les entendis pour la première fois en 1993 (je n’avais alors que 14 ans). Non pas seulement pour leur portée politique, mais pour la dimension cinématographique que Stone donnait à ces mots dans ma tête d’adolescent.
Entre les quatre emprunts au discours d’origine – emprunts séparés dans ma citation par (…) – plusieurs paragraphes sont éludés par le cinéaste. Appuyé par la mise en scène de Stone si particulière dans ce film et dès le début équivoque sur son usage de l’archive audiovisuelle et de la reconstitution, je compris ce jour-là (alors même que le cinéma était déjà très présent dans ma vie) quelle était la force spécifique de ce média et l’attraction qu’il allait désormais exercer sur moi et ma pensée…

Alors si aujourd’hui je ne regarde plus ce film de la même manière, les frissons de la nostalgie d’une révélation, comme on en vit peu dans sa vie, continuent quand même de me parcourir l’échine.
D’où ce blog. Cette envie de faire partager une passion, des réflexions, une vision du cinéma et de ce qui l’entoure…
Mais qui dit blog, dit forcément position personnelle, réflexions à tendance égotiste, voire narcissique, mais réflexion quand même (en tout cas j’y aspire…).

Alors soyez indulgents, mais n’hésitez pas à critiquer, commenter, développer, argumenter… bref partager votre passion avec la mienne, tout cela n’en sera que plus agréable.
Pour finir, comme l’écrivait Fernando Pessoa, sous la « plume » d’Alvaro de Campos (ou inversement c’est au choix), dans les quatre premiers vers du Bureau de Tabac, le 15 janvier 1928:

« Je ne suis rien.
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde. »